at heart or reason (tyler)

at heart or reason // @Tyler Hoechlin ※※※ La veille au soir, j'avais contacté Tyler via tinder, son profil était apparut sur mon écran comme suggestion et je m'étais dit que ça me ferait une occasion de discuter avec lui. Je m'en voulais d'avoir du m'échapper après ce qui s'était passé, nous n'avions pas pu en rediscuter et en même temps avoir quelques jours loin l'un de l'autre m'avait permise d'y réfléchir. Le tournage de la nouvelle saison m'avait prit énormément de temps. Malheureusement, j'avais du faire plus de prise de d'habitude, mes pensées n'étant pas vraiment au travail mais à cette nuit que nous avions passé tous les deux. Je ne savais pas quoi en penser, ni même où j'allais comme ça. Seulement, il était évident que Tyler m'obsédait clairement, j'essayais tant bien que mal de me convaincre que c'était pas une bonne idée. J'étais tellement pas prête à replonger après ma rupture que je me sentais perdre pied dans tout ça. La veille, Tyler avait proposé qu'on entame une liaison, nous étions tous les deux convaincu que nous ne serions pas capable de ne pas reproduire ce qui s'était déjà passé. La solution de facilité était la liaison, pas d'engagement et passer du bon temps tous les deux. Discret bien sûr puisque j'avais l'habitude d'avoir constamment les paparazzis derrière moi depuis quelques temps déjà. Si je m'étais calmé dernièrement ça ne semblait pas les repousser pour autant. J'avais prit le premier vol ce matin pour New York, déjà deux semaines que j'étais parti et il était temps que je revoie le jeune homme. J'étais un peu nerveuse comme toujours à l'idée de voir Tyler, mais pourtant j'avais hâte de le retrouver. J'avais décidé de faire un arrêt au starbuck pour ramener le petit déjeuner. Une fois prête, je finissais par me rendre à l'appartement. Une fois devant la porte, je tentais de me donner une contenance, un sourire sur les lèvre et c'était partie. Une fois à l'intérieur, le salon était désert, je posais le sachet et les cafés avant de me rendre dans le couloir. Tyler devait encore dormir, je me pinçais les lèvres et entrait dans sa chambre discrètement. Je souriais en le voyant endormi, il était adorable. Je venais alors glisser ma main dans ses cheveux et j'embrassais son front. « Tyler, je suis rentrée. » Murmurais-je en le regardant. J'espérais qu'il m'en voudrait pas de le réveiller, seulement j'avais pensé qu'à profiter de sa présence après tout ce temps loin l'un de l'autre. « Le petit déjeuner est près, je t'attend. » Je préférais le laisser se réveiller tranquillement alors que j'allais déposer mes affaires dans ma chambre toujours en basard. Il allait vraiment falloir que je m'y mette. Finalement, j'allais au salon prenant place là où je me trouvais deux semaines plus tôt buvant un café avec Tyler. Avant qu'on ne plonge ensemble dans une relation compliqué.

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at heart or reason // @Madelaine Petsch ※※※ J’avais travaillé assez tard sur le tournage de mon dernier film qui devrait bientôt sortir en salle d’ailleurs, refaisant ainsi quelques scènes. Le producteur était clairement sur les nerfs, en train de courir partout alors que moi, j’étais épuisé. De un, je n’avais vraiment pas la tête à bosser ayant pas mal de choses en tête, de deux, je savais que Madelaine allait rentrer demain et ça me rendait nerveux plus que nécessaire. La cause ? Disons qu’en une semaine je n’avais pas chômé et que, je ne sais pour quelle raison, j’avais l’impression de l’avoir trahi. Ce n’était donc pas pour rien que je lui avais proposé une liaison, facilitant ainsi les retrouvailles et apaisant un peu ma conscience. J’étais donc rentré tard et m’étais déshabillé, ne laissant que mon boxer pour dormir, étant complètement exténué. Etrangement, je n’ai pas bien dormi, genre pas du tout. Peut-être était-ce à cause de l’angoisse de ce foutu suçon que Colton m’avait laissé deux jours plus tôt, ou encore, l’angoisse de me voir confronté au regard de la jolie rousse qui ma terriblement manqué. Alors que j’ai enfin trouvé le sommeil, je sens des lèvres se poser contre ma peau et une voix tenter de me réveiller. Grognant légèrement, j’ouvre péniblement les yeux et voit le beau visage de ma colocataire. Si généralement je n’apprécie pas qu’on me réveil, cette fois-ci, ce fut un sourire qui vient s’insinuer sur mes lèvres. « Hey…t’es rentré… » Dis-je encore endormi alors qu’elle m’annonce que le petit déjeuner attend dans le salon. Secouant la tête affirmativement, je la laisse quitter la chambre et prend quelques secondes avant de sortir du lit. Passant une main sur mon visage, je baille comme un ogre tout en me dirigeant vers le salon, marchant lourdement. Ouai, décidément, je ne suis absolument pas du matin. L’esprit embrumé, je ne fais même pas attention à mon apparence, rien. Une fois arrivé près de la jeune femme, je pose un baiser dans ses cheveux tout en me posant en face d’elle, baillant une nouvelle fois. « T’es rentrée y’a longtemps ? » Murmurais-je, complètement à l’ouest. J’ai les cheveux en bataille, le visage tiré par de petites cernes qui prouvent que je manque véritablement de sommeil. Faut dire que depuis qu’elle était partie, je n’avais pas cessé de me poser des questions, de me retourner la tête constamment. Décidément, moi qui ne voulait pas d’un truc compliqué, je me retrouvais les deux pieds dedans et pas qu’un peu…

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at heart or reason // @Tyler Hoechlin ※※※ Rentrée me fait du bien, je ne sais pas si c'est parce que New York me plaît ou si c'est la présence de Tyler, mais je me sens chez moi ici. Je souris en voyant Tyler dans son lit, je me rends compte alors combien il m'a manqué, pourtant on a passé si peu de temps ensemble. Je ne peux pas l'expliquer mais c'est comme ça. Avec le travail qui m'a prit tout mon temps et celui qui va pas tardé, puisque mon nouveau film sort bientôt j'ai besoin d'un break. Une fois qu'il réalise que je suis rentrée, je lui souris tendrement avant de m'éclipser. Assise dans cette immense pièce, je regarde la magnifique vue que j'ai devant moi, tandis que je réalise que je me suis calmé sans le vouloir depuis ce qui s'est passé entre nous. Je n'ai pas été voir Mimi comme je le fais à chaque fois que je rentre, je n'ai pas non plus cherché à sortir à Vancouver préférant la compagnie de mes amis. Bon sang, qu'est ce qui m'arrive ? Je comprend rien ça me ressemble tellement pas. Je prends mon café et bois une gorgée comme ci ça allait me donné une réponse. Finalement, je sens les lèvres du jeune homme dans mes cheveux et je souris en le regardant s'asseoir. Je grimace en voyant combien il est fatigué, je m'en veux de l'avoir réveillé pour le coup. « Il fallait que je te laisse dormir, tu sembles exténué. » Je lui tends son café, alors que mon regard se porte alors sur la trace qui se trouve dans son cou. Je détourne rapidement le regard avant de réaliser qu'il s'est bien occupé en mon absence. Je porte alors de nouveau mon café à mes lèvres et j'essaye de ne pas y porter d'importance. Je devais m'attendre à quoi au final ? C'est sans doute mieux comme ça après tout, je devrais pas me prendre la tête avec tout ça. J'ouvre le sachet et je prends un muffin et laisse Tyler en faire de même si il a faim. Je le regarde une nouvelle fois, mettant les pieds dans le plat, après tout ça serait pas moi si je ne le faisais pas. « J'aurais dû laisser une trace de mon passage moi aussi. » Je tente d'afficher un regard amusée alors que je suis pas sûre d'être crédible. J'y peux rien je suis hyper possessive, hyper jalouse et hyper chiante parfois. Je prends sur moi pour pas tomber dans l'excès après tout on est pas un couple, on a couché une fois ensemble. Faut que je me face à cette idée, Tyler est canon, c'est vraiment pas surprenant tout ça.

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at heart or reason // @Madelaine Petsch ※※※ Je souris doucement à la réponse de la demoiselle, celle-ci m’annonçant qu’elle aurait dû me laisser dormir. Non, justement, j’aurais aimé être réveillé pour être avec elle, près d’elle et ça, ça me tue clairement. Je n’arrive plus à m’en sortir, à ne pas sombrer devant elle, à ne plus penser à elle. C’est une sensation que je connais, qui m’effraye également. Prenant le café qu’elle glisse vers moi, je prends une gorgée avant de répondre. « Non, t’as bien fait, j’aime pas dormir toute la journée et en plus, t’es de retour, donc ça me donne encore moins envie de dormir. » Dis-je en souriant de nouveau, me grattant la nuque au passage. Effectivement, lorsqu’elle avait quitté l’appartement en courant à cause de son appel, juste après que nous ayons fait l’amour, je dois bien avouer que j’avais été un peu vexé. Bon, ce n’était pas de sa faute, mais ça faisait vraiment référence à un plan cul rien de plus…Heureusement, la belle rousse m’avait envoyé un message sur Tinder et nous avions un peu parlé de ce qui s’était passé entre nous, ce qui en soit, m’avait assez rassuré. Sauf que voilà, elle fait alors référence à mon suçon et, rapidement, je remarque qu’elle a beau tenter de sourire, que ce n’est pas un vrai sourire. Je me souviens encore de son rire, ses sourires et ça, ce n’était pas un truc vrai. « Bof, généralement j’aime pas trop qu’on me marque…j’suis pas une propriété privée, on en a parlé hier Madelaine. » Dis-je en essayant de resté naturel et simple, haussant simplement les épaules comme si ça pouvait aider dans ce genre de situation…Sauf que je sens que ça ne va pas être aussi facile que ça, vu la tronche qu’elle tire et, mon manque de sommeil, lui, risque bien de me laisser un gout amer et me rendre irritable. « Tu vas quand même pas me faire la morale juste pour un suçon ? Encore moins alors que je viens de me lever, ça serait gentil. » Dis-je sans pouvoir me retenir, pestant intérieurement devant ma propre réaction. Je cherche à fuir la conversation, c’est évident et d’ailleurs j’ajoute rapidement. « ça c’est bien passé sur ton tournage ? Vous avez rectifiés les scènes ? » Changement de sujet pas du tout flagrant…ouai bon, si, quand même. Portant le café à mes lèvres, je pose mon regard dans celui de la belle rousse, espérant qu’elle n’allait pas rebondir sur mes propres propos.

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at heart or reason // @Tyler Hoechlin ※※※ Je m'en voulais tellement d'avoir dû partir aussi vite après ce qui s'était passé entre nous. Nous aurions dû nous retrouver passer du temps ensemble et essayer de mettre les choses à plat. Au lieu de ça j'avais dû m'enfuir pour aller travaillé. Ce boulot, je l'adorais après tout je faisais ça depuis mes trois ans, mais parfois il avait le dont de me gâcher la vie. Je levais alors les yeux sur le jeune homme, alors que c'est paroles me faisaient du bien. Savoir qu'il voulait passé du temps avec moi me rassurait. Bien que la veille nous avions eu une conversation, l'entendre de vive voix me rassurait. « Je t'avouerais que j'ai hésité à me faufilé dans tes draps, tu es tellement craquant quand tu dors. » Un sourire malicieux sur les lèvres, j'avais envie de le sentir contre moi, retrouver son odeur et pouvoir me blottir dans ces bras. Seulement, je n'avais rien fait, je m'étais contenté de le laisser prendre le temps de se réveiller. Pourtant si en apparence, nous nous apprêtions à passer du bons temps ensemble aujourd'hui, je pouvais déjà voir les nuages de la tempête arriver. Je me sentais mal tout d'un coup, réalisant alors que mon colocataire avait visiblement bien occupé son temps en mon absence. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginé tout un tas de scène expliquant cette marque sur sa peau. Mes mains resserant le gobelet, je prenais vraiment sur moi pour ne pas exploser. Kj me répétait souvent que je devais calmer le feu en moi, mais là j'étais bien trop jalouse et en colère. Je le fixais des yeux, alors que je voyais le visage de Tyler se crispé peu à peu, j'avais apparemment mit les deux pieds dedans. Je me redressais alors que la conversation allait certainement tourner au vinaigre. « Ah mais je vais pas te faire une leçon de morale, après tout ça me regarde pas. On est colocataire tu fais bien ce que tu veux de ton cul, Tyler. » Bon alors pour le calme et la gentillesse, on repassera, bon sang je suis tellement pas ce genre de fille moi, je suis pas compréhensive. Je me suis torturé pendant des jours parce que je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à lui, je me suis remise en question, j'ai carrément eu envie de me mettre la tête dans le mur pour arrêter de voir son visage et voir que lui avait des rapports sexuels je pétais un câble complètement. « Figure toi que non ça ne c'est pas bien passé, j'arrivais pas à travaillé parce que tu prenais toute la place ! Je n'arrivais pas à réfléchir, à me concentrer parce que je pensais à toi ! Mais ça n'a pas eu l'air d'être un soucis pour toi à ce que je vois ! » Je me levais de mon siège et je marchais dans le salon comme pour me calmer et essayer de garder un peu de sang froid à présent. Non mais à quoi je m'attendais moi, à ce qu'il attende sagement mon retour et à ce qu'on prenne au moins le temps de voir ce qu'on voulait faire ? Enfin j'en sais rien. Normalement, c'est moi qui me fiche de toute mes relations, moi qui couche à droite et à gauche, putain mais qu'est-ce qu'il m'avait fait ?

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at heart or reason // @Madelaine Petsch ※※※ Face aux paroles de la jolie rousse, je ne peux m’empêcher de rire doucement. « Mignon quand je dors ? C’est nouveau…mais t’aurais dû, ça m’aurait pas déranger tu sais, je pense même que ça aurait été très agréable. » Et je le pensais. Même si nous n’avions couchés qu’une seule fois ensemble et qu’elle avait dû partir directement après, j’avais trouvé le moment vraiment plaisant et le fait de la savoir sous mes draps ne me dérangeais absolument pas, au contraire. Sauf que voilà, bien sûr, la conversation commence à mal tourner et je me crispe. Bordel, j’aurais dû rester dans ma chambre. De toute façon, je n’ai pas pour habitude de cacher les marques de Colton, du moins, pas depuis que nous couchions ensemble depuis quelques mois. Certes, personne ne le savait, nous restions subtiles à ce sujet, mais quand même. Madelaine se montre plus agressive, plus cassante. Son tempérament de feu ressort clairement et je vois bien que la dispute, aussi étrange cela puisse paraître, se faufilait à l’horizon. Roulant des yeux, je lâche mon café pour m’appuyer complètement contre ma chaise, glissant des yeux assez sombres vers ma colocataire. « Effectivement, je fais ce que je veux de mon cul Madelaine, alors baisse d’un ton. » Si elle a du tempérament, j’en ai également et ouai, ça risque vraiment de faire des étincelles, surtout que la jolie rousse en rajoute une couche me balançant que ça n’avait pas été à son boulot. Grimaçant à sa dernière phrase, je l’observe se mettre à marcher sûrement pour cacher sa colère et son envie de m’en coller une. Mais voilà, elle est sur les nerfs et moi aussi, alors, même si je ne bouge pas de ma chaise, je ne peux pas m’empêcher de riposter d’une voix cinglante et cassante. « Depuis quand je suis ta propriété Madelaine ? Si tu voulais pas que j’ailles baiser ailleurs t’avais qu’à le dire et encore, ça aurait été déplacé vu que tu t’es barrée en courant juste après…Puis merde, je suis pas ton mec, t’es pas ma copine, nous sommes colocataire ! » Dis-je d’une voix cette fois-ci plus forte. « Mais pour ton information, j’ai également pensé à toi, que tu me crois où non…Puis merde, tu me fais quoi là ? Une crise de jalousie ? Tu veux t’énerver ? Ben ça sera sans moi Madelaine, parce que si tu commences à me casser les couilles ça va vite être régler ! » Bon, ça y, ça commence à exploser entre nous et c’était assez prévisible…Serrant les dents, je la fixe des yeux, ne détournant pas ceux-ci pour bien lui montrer que je ne suis pas du tout de bonne humeur.

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at heart or reason // @Tyler Hoechlin ※※※ « J'aurais sûrement dû alors, une prochaine fois peut être. » Nous échangions un regard complice. Ce qui ne dure pas bien longtemps puisque tout à coup, je me sentais envahit par la colère, rongé par la jalousie de le découvrir avec ce suçon sur le cou. Je ne sais pas ce qui me rendait aussi folle de rage, après tout j'aurais dû comprendre, on était pas ensemble et on avait couché qu'une fois ensemble. Seulement découvrir qu'il était comme moi, qu'il avait un caractère similaire au mien, fallait pas s'imaginer que l'un allait baisser les armes. J'étais mauvaise, la colère prenant le dessus sur tout le reste, je me laissais envahir par mes émotions, par tous ses sentiments que j'essayais profondément de garder enfouis en moi. Je ne supportais pas l'idée qu'une autre personne est pu le toucher, poser ses mains sur son corps. Le regard noir, je me laissais consumé par une jalousie encore une fois excessive. Tyler avait débarqué dans ma vie et plus rien ne tournait rond, je vrillais totalement alors que ça ne me ressemblait pas. Bien sûr, je n'étais tombée amoureuse qu'une seule fois, mais trop fort trop intensément et j'avais la sensation que ça recommençait. Je voulais enfouir tout ce que je ressentais pour lui, oublié cette nuit que nous avions passé ensemble, laissé de côté tout ce qu'il produisait chez moi que ce soit positif ou négatif. Je ne tenais plus en place dévasté, me faisant tornade et cyclone et dévastant ce moment que nous étions en train de vivre. Puis arrive le moment de trop, je suis parvenue à faire sortir la colère en lui, il semble dans le même état que moi soudainement, tous les deux en train de hurlé dans l'appartement c'est mot me mette une sacré claque au visage, comme un violant retour à la réalité. Je le regarde fixement, les yeux noir de rage et de colère à présent et je me rapproche de lui tel un pantin qui n'est plus mettre de quoi que ce soit. J'ai tellement mal que je sens mes mains qui tremblent, je voudrais juste disparaître à cet instant. « T'as du culot de m'envoyer mon départ au visage comme si j'avais fait exprès. J'ai pas eu le choix, on avait besoin de moi ! Puis j'étais loin de me douter que dès que je me serais barré monsieur aurait été baiser à droite et à gauche. Puis merde à la fin, je débarque ici parce que tu me manques et je te découvre avec ce suçon tu t'attendais à quoi ? Fallait me le dire si j'étais que le coup d'un après midi comme ça Tyler ! » J'étais fébrile à présent et les larmes commençaient à me monter au yeux tellement ravagé par la colère. Je ne savais pas ce que j'attendais de lui, ce que j'attendais de nous, mais à cet instant précis j'aurais voulu ne plus ressentir la douleur qui me terrassait le cœur.. « Oui je te fais une putain de crise de jalousie parce qu'au cas où ça t'intéresse je ressens un truc fort pour toi, tu m'as littéralement envoûté ou je sais pas quoi et je suis en train de devenir taré ! Mais si tu voulais pas que je te fasse chier, t'avais qu'à pas sauter tout ce qui bouge !» Je ne savais pas si on parlait d'une personne ou plusieurs et ça me foutais encore plus les nerfs à vif.

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at heart or reason // @Madelaine Petsch ※※※ Je l’observe approcher de plus en plus de moi. Elle tremble, elle semble être au bord de la crise de nerfs. Je l’écoute sans jamais rien dire, soupirant par instant, levant les yeux à d’autres. Je ne bronche pas, je tente de serrer les dents mais je sens la rage monter en moi comme une putain de bouffé d’adrénaline. Elle ne se rend pas compte que je suis à deux doigts de l’envoyer chier, de lui envoyer ma main dans la gueule pour qu’elle arrête de parler. Je ne veux pas savoir tout ça, non, je veux pas entendre ce qu’elle a à me dire. Sauf que voilà, elle est aux bords des larmes et je suis totalement désarmé devant ses révélations. Je ne contrôle plus rien, vraiment plus rien et ça, ça me tue à petit feu. Finalement, je me lève brusquement, faisant tomber la chaise en arrière. « Putain, va-y remets moi tout sur la gueule, je t’en prie ! Tu t’attendais à quoi bordel ? A ce que je sois le parfait petit mec qui attende sagement que la fille qui lui plait revienne à la maison ? Non Madelaine, avant toi, j’avais une vie, des habitudes…Putain, tu comprends rien à rien hein ! Ouai tu me plais, mais là, tu vas trop loin, tu en demande de trop. Je vais pas jouer l’amoureux transit pour te faire plaisir Petsch ! » Grondais-je furieusement en me barrant de la cuisine en allant dans ma chambre. Claquant la porte, verrouillant celle-ci, j’enfile rapidement des habits pris au hasard et ressort cinq minutes plus tard. « Je me casse, tu me fous les nerfs. M’attends clairement pas ! » Prenant mes clefs de voiture, je n’attends même pas d’entendre sa réponse que je quitte l’appartement en claquant de nouveau la porte, me barrant en courant. Ce n’est que plusieurs heures plus tard et quelques messages avec Madelaine échangés que je décide de rentrer, ayant bu pas mal je dois bien l’avouer. J’avais été me terrer dans un bar pour picoler, grogner, me morfondre sur ma relation entre Colton et Madelaine. Ni l’un ni l’autre ne savait que je couchais avec l’autre et moi, j’étais dans la merde jusqu’au cou. Pire encore. Je rentre donc dans les alentours de onze heures, passant les portes de l’appartement en titubant légèrement. Je sais que la tension entre Madelaine et moi est retombée, mais quand même, je me sens assez mal. Ne la voyant pas dans le salon, je vais donc vers sa chambre, toquant à deux reprises avant d’ouvrir la porte et de passer la tête dans l’ouverture. « Je peux entrer où tu comptes me balancer ton escarpin dans la tronche ? » Dis-je d’une voix pas vraiment assurée à cause de l’alcool que j’ai dans le sang.

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at heart or reason // @Tyler Hoechlin ※※※ Je suis totalement dévasté par la tornade qui m'envahit, je ne suis plus maitresse de mes mots et de mes actions. Aveuglé par une jalousie presque maladive par cette peur qui me consume lentement. Je ne sais pas comment tout à pu dégénérer aussi vite, peut-être que c'est nos deux caractères ou bien cette chose qui nous lit l'un à l'autre et que je suis pas capable d'expliqué. Seulement, peu importe ce que c'est, le mal est fait. Je le vois dans son regard, la flamme qui y brûle rongé par la colère et je ne suis plus capable de dire un mot. Je me contente d'écouter et de me prendre les coups invisible qu'il m'envoit. Je voudrais me jeter sur lui et le frapper, l'embrasser tout ça à la fois. Seulement, je suis comme collé au sol, incapable de bouger sursautant simplement au bruit de son siège qui s'écrase sur le sol. Je retiens mes larmes aussi longtemps que je le peux sans doute par fierté et je le regarde partir dans sa chambre. La porte qui claque, mon cœur qui s'emballe meurtrit pas une scène dont je suis la responsable. Porte qui s'ouvre à nouveau et une autre qui claque. Il est parti, je m'approche de la porte et me laisse glisser contre celle ci. Les larmes coulent contre mes joues alors que je me sens dévasté, fatigué et seule. Ce n'est que deux heures plus tard que je finissais par me relever, quittant cette appartement trop silencieux et trop douloureux pour moi. Je trouvais de la compagnie auprès de Jamie ainsi qu'une bouteille de bourbon. Noyant mes peines ou plutôt tentant de les oublier comme je le pouvais. Finalement, après quelques verres sans doute trop, j'avais fini par rentrer. Constatant que Tyler n'était pas rentrer, je me passais une main dans les cheveux, je partais dans ma chambre et j'échangeais des messages avec mon meilleur ami. Il parvenait finalement à me remonter le moral alors que je me décidais à demander à Tyler si il allait rentrer. Quelques messages plus tard, je laissais le téléphone s'échouer sur le lit et je me blottissais contre un oreiller, cherchant du réconfort. Quand j'entends frappé à ma porte, j'entends finalement sa voix et je me sens mieux, rassurée qu'il soit de retour à la maison. « J'en ai pas sous la main, tu devrais être tranquille. » Dis-je en me passant la main dans les cheveux le laissant approché de moi. Je le regarde dans les yeux alors que je me sens coupable. « Je suis sincèrement désolé pour ce qui c'est passé. » Voilà ça c'était fait, mais je pouvais pas m'excuser de tenir à lui, de crevé de jalousie parce qu'il avait laissé sa trace dans mon torax et que j'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrivait. Sans doute que ça aurait été plus facile si j'avais pu réussir à oublié ce que je ressentais.

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at heart or reason // @Madelaine Petsch ※※※ Le regard posé contre le côté de la porte, j’observe la jolie rousse avec une certaine attention. Elle est vraiment belle, dire le contraire serait mentir. Qu’avait-elle fait pour que je me plie ainsi devant elle ? Pour qu’elle parvienne à me rendre fou sans que je ne puisse rien contrôler ? Je m’étais juré de ne plus jamais retomber aux pieds de quelqu’un, de ne plus jamais laisser battre mon cœur sous peine de le voir briser, piétiner. Mes relations sont chaotiques, et pourtant, je l’avais à peine croisée que, déjà, je m’étais laissé envouter par celle-ci. Souriant à ses mots, je laisse échapper un léger rire. « Me voilà rassurer. » Murmurais-je en entrant dans la chambre de Madelaine, venant me glisser près d’elle. Enlevant mes chaussures au passage, je pousse un soupire de soulagement lorsque mon corps s’étend sur son lit. Oui, je ne me gêne pas, mais après tout, nous avions couchés ensemble et notre conversation avait été assez…fructueuse. Je ne sais pas où ça va nous mener, où nos déboires sentimentaux vont nous conduire, mais je sais qu’au fond, je n’ai pas envie de la laisser m’échapper. Face à ses excuses, je souris, laissant mon regard glisser dans le sien. « Ecoutes, je suis désolé aussi d’accord…je pense qu’on est tout les deux perdus, clairement, et qu’on sait pas trop comment mener la barque… » Me redressant légèrement, je glisse une main dans ses cheveux, celle-ci finissant son trajet dans sa nuque. Mon regard planté dans le sien ne la quitte pas, comme si je tentais de lire en elle, de savoir exactement ce que je ressens, ce qu’elle ressent. « Madelaine, je ne vais pas te mentir, tu me plais vraiment…Mais…fin, j’ai eu que des relations qui finissaient mal tu sais…c’est comme si j’étais programmé pour foutre toutes mes relations en l’air. » Dis-je en soupirant tout en enlevant ma main de sa nuque pour la passer sur mon visage. Je n’arrive pas à lui dire exactement ce que je ressens, ce que je souhaite avec elle. C’est comme si je faisais un blocage, comme si je me refusais d’emprunter un chemin plus sérieux sous peine de me casser royalement la gueule. Me recouchant dans son lit, je tourne légèrement la tête vers elle. « On dors ensemble ce soir ? Je ne me sens pas vraiment le courage d’aller jusque dans ma chambre puis, ouai, j’ai envie de dormir avec toi sans que tu te barres pour une quelconque urgence. » Souriais-je légèrement, faisant référence à la dernière et unique fois où nous avions couchés ensemble.

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